On décolle avec Gagarine

Dans la cité Gagarine, à Ivry-sur-Seine, un certain Youri rêve de conquête spatiale. Mais l'avis de démolition de sa cité signe son atterrissage forcé dans la réalité. Alors que tout le monde autour de lui semble résigné, Youri décide d'entrer en résistance pour sauver son quartier, et garder près de lui ces voisins qu'il a connu toute sa vie. Dans une épopée entre réalisme et onirisme, il transforme sa cité en vaisseau spatial, espérant ainsi la soustraire à la gravité. Ce très beau film de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh est à voir le 12 avril.

On ondule avec Queen Blood

Le 28 avril, les 7 danseuses du groupe Paradox-sal (groupe d'afro-house exclusivement féminin, fondé par Ousmane Sy) prennent le contrôle du ZEF et nous embarquent pour une chorégraphie inspirée de la house des années 80. Entre hip hop et clubbing, les interprètes virtuoses laissent échapper leurs émotions, leurs sensibilités, leurs souffles parfois courts à force de danser, intensément.

On entre en résistance avec le cri d’Antigone

Antigone, c'est une figure emblématique d'une forme d'insoumission à la puissance et à la loi des hommes. Maintes fois dépeinte au fil du temps, elle est passée entre les mains de Sophocle, Cocteau, Anouilh, Brecht... Aujourd'hui, Loïc Guénin s'interroge : cette héroïne a-t-elle eu son mot à dire ? Que penserait-elle aujourd'hui ? Dans ce mini-opéra, théâtre de sons et d'objets, 6 musicien·ne·s et une artiste peintre nous invitent, le 13 mai, à pousser à notre tour un cri de révolte.