Être étudiant et auto-entrepreneur : l'option à ne pas négliger
C'est un cas de figure assez rare mais qui mérite qu'on s'y penche. Depuis la création du statut d'auto-entrepreneur en 2008, tout le monde peut bénéficier d’un régime juridique simple pour fonder et gérer une entreprise. Ainsi, s'ils estiment avoir acquis suffisamment de compétences, les étudiants peuvent parfaitement se lancer dans l'aventure entrepreneuriale en parallèle de leurs études. Un choix qui peut avoir trois grands avantages.
Avantage n°1 : avoir la main sur son emploi du temps
Nombreux sont les étudiants qui doivent travailler en parallèle de leurs études pour pouvoir les financer. Problème : il faut réussir à trouver un petit boulot qui n’empiète pas sur ses heures de cours... ce qui n'est pas une mince affaire ! Avoir le statut d'auto-entrepreneur, c'est être son propre patron, et donc gérer ses heures de travail en totale indépendance. Cela permet également de pouvoir s'adapter aux variations de la vie étudiante, à savoir travailler davantage à côté pendant les périodes de creux, tout en levant le pied pendant les révisions et les exams.
Avantage n°2 : étoffer son CV
Lorsqu'un étudiant achève ses études et qu'il se voit projeté sur le marché du travail, il peut n'avoir rien à « vendre » auprès des potentiels recruteurs. À tout le mieux, il aura réalisé un stage dans le cadre de ses études qui, en fonction de la teneur de celui-ci, peut ne lui avoir rien apporté en termes de compétences. À l'inverse, l'étudiant auto-entrepreneur aura a priori beaucoup plus de choses à présenter à la fin de son cursus, que cela soit à des clients ou à un employeur s'il préfère se tourner vers le salariat. Alors qu'une expérience de stagiaire laisse toujours planer le doute quant à l'implication réelle de l'étudiant – qui fait au pire de l'observation, au mieux un travail sur lequel repasse un responsable –, l'auto-entrepreneur est obligé d'être autonome. Pour cette raison, son profil lui ouvrira beaucoup plus de portes au terme de ses études.
Avantage n°3 : créer un réseau
On ne s'en rend pas forcément compte lorsqu'on est étudiant, mais avoir un bon réseau est essentiel pour trouver du travail. Toutefois, en l'absence de réelle expérience professionnelle, c'est souvent le réseau de papa et maman qui va être sollicité... Une réalité dont parvient plus facilement à s'affranchir l'étudiant auto-entrepreneur. Et pour cause : le fait d'avoir déjà travaillé pour des clients déclenche le processus vertueux du « bouche à oreille ». Car un client satisfait est un client qui n'hésitera pas à recommander ses services, voire à le solliciter une nouvelle fois dans le futur. Chacun sait que le démarrage est la période la plus compliquée de l'aventure entrepreneuriale. L'avoir acté le plus tôt possible, dès les études, est donc un levier formidable pour l'étudiant auto-entrepreneur qui pourra soit continuer à développer son affaire, soit trouver un employeur plus facilement en étant recommandé.
L'ACRE, c'est une éxonération du début d’activité de création ou de reprise d’entreprise. Cet allègement des cotisations sociales constitue un coup de pouce pour les porteurs de projets.
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En tant qu'auto-entrepreneur, vous êtes soumis à l'impôt sur le revenu, ainsi qu'à la Cotisation Foncière des Entreprises. Autant de dépenses à prendre en compte avant de lancer votre activité.