Notre sélection culturelle du mois d'octobre
Zic
Energy de Disclosure
Vous êtes en manque de motivation ? Alors branchez bien fort le nouvel album de Disclosure. Le duo britannique de house a la niaque et ça se sent. Bien énervé, le son de ce nouvel opus nous donne une folle envie de pousser les meubles pour booty shaker - à un mètre de distance - comme il se doit avec nos amis. Batucadas, hit-hat, gros beat, tout pour vous donner le plein d’énergie.
Game
Valorant
Développé par Riot Games, Valorant est un jeu gratuit de tir tactique mettant en scène deux équipes de cinq joueurs. Chacune d'entre elles rencontre deux phases : l'attaque et la défense. Les attaquants doivent placer et protéger une bombe tout en éliminant leurs adversaires. Le but des défenseurs est donc de désamorcer cette bombe dans le temps imparti ou de tuer tous les ennemis. Pour gagner une partie, une des deux équipes doit venir à bout de 13 manches.
BD
« L'Homme qui tua Chris Kyle » de Nury et Brüno
Chris Kyle est un héros. Ancien sniper de la Navy durant la deuxième guerre d’Irak, il est reconnu par ses pairs pour avoir tué plus de 160 « cibles ». À son retour du front, il aide ses anciens camarades de combats à retrouver une vie civile. En 2013, il est abattu de six balles par Eddie Ray Routh. Dans cette bande dessinée, les deux auteurs racontent avec un souci porté sur la véracité des faits, cette tragique histoire. Au-delà de ses allures de fait divers, ce sordide événement permet aux auteurs de dresser un portrait au vitriol des blessures profondes des États-Unis.
Podcast
« Technopolis » d’Antoine Molkhou et Julien Veniel
Ça ressemble à quoi la vraie vie des DJs ? À travers 9 épisodes de 15 minutes, Antoine Molkhou, le programmateur du Rex Club, et Julien Veniel, boss du label Bass Culture, nous entraînent dans les coulisses de ces êtres noctambules. Décalages horaires, difficulté à se faire connaître, lendemain qui déchante… Ce podcast passe aux cribles les moindres facettes de ceux qui font danser à la nuit tombée. Ode au monde de la nuit et à la musique électronique, il est recommandé d’écouter de ce podcast en pyjama bien au fond de son lit.
Livre
« Nous le printemps » de Georgina Tacou
La toute jeune maison d’édition Marcel propose à des auteurs contemporains de choisir un texte du domaine public, de s’en inspirer librement et d’y répondre dans un jeu de récits croisés. Ici, Georgina Tacou a choisi le contemplatif La mort du papillon de nuit de Virginia Woolf (ndlr : décrivant l’agonie d’un lépidoptère) et d’y adjoindre sa nouvelle anticipation sur une histoire d’amour naissante. Dans cette double lecture, le rapport à l’amour et la mort se croise pour mieux se faire échos et révéler aux yeux du lecteur leurs similitudes.
Série
« No Man’s Land » de Maria Feldman
Antoine est un jeune ingénieur installé à Paris. Un jour, il croit reconnaître dans une vidéo consacrée aux combattantes kurdes la silhouette d’Anna, sa sœur présumée morte. Faisant fi des recommandations de ses proches, il s’envole pour la Turquie sur les traces d’Anna. Cette quête de vérité l’emmènera jusqu’à la Syrie où il rejoindra une unité de femmes soldats. Produit par Arte, « No Man’s Land » nous plonge dans un drame familial et joue avec les codes du thriller d’espionnage pour nous dévoiler un autre visage du pays de Bachar al-Assad.
Livre
« Insoutenable Paradis » de Gregory Pouy
« Vous avez une conscience écologique mais vous n’êtes pas militant ? Vous voulez agir mais vous ne savez pas par où commencer ? Vous vous demandez comment réinventer la société ? » Bien conscient des paradoxes de son époque, Grégory Poy présente son ouvrage avec ces quelques mots. Sous forme de témoignages d’une centaine d’experts de tous genres (psychologues, sociologues, activistes, dirigeants d’entreprises), Grégory Pouy n’entend pas apporter LA solution pour repenser notre société mais des pistes de réflexion positives et apaisées.
Docu
« Le 13ème » d'Ava Duvernay
Nominé aux oscars en 2017, ce film documentaire est arrivé seulement au printemps dernier sur la plateforme Netflix, en plein mouvement « Black Lives Matter ». Intitulé le 13e, en référence à l’amendement qui abolit l’esclavagisme, il démontre que ce système oppressif demeure à travers la criminalisation systématique de certains comportements. Mettant en lumière les liens entre racisme, justice et incarcération de masse aux États-Unis, la réalisatrice dénonce également l’industrialisation de certains centres pénitentiaires.