1. Les métiers du soin et de l’aide aux personnes

La crise sanitaire a mis en lumière le manque cruel de personnel soignant. Si vous n'êtes pas forcément taillé pour attaquer la décennie d'études nécessaire pour devenir chirurgien, sachez que de nombreuses autres professions sont également très recherchées. Ambulanciers, infirmiers et aides-soignants, garde d'enfants, agent d'entretien, AVS, aide à domicile, assistant maternel, éducateur de jeunes enfants, ATSEM, auxiliaire de puériculture : autant de métiers essentiels. Selon le rapport de la Dares, plus de 200 000 postes par an seront à pourvoir à l'horizon 2022.

2. Les métiers qualifiés du bâtiment, des transports et de la logistique

Avec la pandémie (oui, encore elle), de nombreux chantiers ont été mis à l'arrêt ou ralentis. Ajoutez à ça de nombreux départs à la retraite dans ces métiers, et vous obtenez un secteur qui retrouve sa vigueur. Ainsi, le rapport des métiers estime que 130 000 emplois devraient être créés. Tous ne sont cependant pas logés à la même enseigne. Ainsi, cadres, techniciens, agents de maîtrise et conducteurs d'engins seront davantage recherchés que les ouvriers du gros œuvre et des travaux publics. D'autre part, les apprentis, nombreux dans le secteur, occupent près d'un quart des emplois peu qualifiés.

3. Les métiers du commerce, de l’hôtellerie et de la restauration

Les restaurateurs et hôteliers ont perdu près de 237 000 employés pendant la crise sanitaire, et peinent aujourd'hui à recruter. Une situation qui s'explique par des conditions de travail difficiles et de faibles rémunérations. Depuis janvier, professionnels et syndicats tentent de se mettre d'accord pour faire évoluer les conditions de travail, tant pour les horaires que pour le salaire, afin d'attirer des candidats.